jeudi 25 juin 2009

Corse

Le 9 juin, départ tardif d’Isola Rossa, le vent est encore faible de SO. Nous ne sommes pas encore décidés sur notre programme : poursuivre vers l’archipel des Maddalena ou traverser les Bouches de Bonifacio pour être en Corse avant le rush touristique ? On verra bien comment ça se présente de toute façon on pourra explorer la côte Nord et Est de la Sardaigne lorsqu’on redescendra vers la Sicile. Nous nous trainons comme d’hab et en fin de journée nous atteignons finalement la pointe Nord de la Sardaigne et mouillons dans la Baia Reparata derrière le Cap Testa.
Nous sommes à l’entrée des Bouches et l’île Lavezzi est à 8M, vu le vent prévu pour le lendemain et les jours suivants la côte Est de la Corse offre pas mal d’abris dont le mouillage de Rondinara qui a l’air sympa d’après ce que nous avons vu sur le site de Quasar. Le lendemain nous filons donc vers l’Ile Lavezzi et choisissons de mouiller dans l’étroite Cala di Grecu. La pression touristique est déjà pesante, trois bateaux viennent déversés leurs passagers sur ce petit bout de terre rocheux, classé en parc naturel. Pas de doute c’est joli, un chaos de blocs de granit blancs et roses sculptés par le vent et la mer, une nature intacte (mis à part les déchets charriés par la mer qui jonchent les plages), de l’eau turquoise et enfin à une température permettant la baignade. Nous devions seulement rester pour le déjeuner mais finalement nous y passerons la nuit et profiterons du paysage pour nous presque tout seuls après le départ des touristes…c’est ça l’avantage du bateau.
Le lendemain un petit coup de vent d’Ouest est annoncé, nous partons donc tôt pour rejoindre Rondinara 8M au nord, avant le début des hostilités. A 10h, nous jetons l’ancre dans cette baie en forme de coquille Saint-Jacques, bien protégée et à l’eau translucide. Ca va souffler pas mal pendant 2 jours et une nuit avec des rafales à force 8, les Bouches de Bonif’ ne sont pas si loin et le vent y accélère. Tout cela ne nous empêche pas de nous baigner et d’inspecter la coque d’Ata Jata dont la moustache verte repousse sans arrêt.
Nos provisions touchant à leur fin, le 14 juin, nous mettons le cap sur Porto Vecchio. Encore une fois nous devrons jouer du moteur pour arriver avant la nuit au mouillage de la baie de Stagnolo (ici plutôt appelée Golfo di Sogno) où nous tombons sur Muriel et Stephane sur Iman qui après leur hivernage à Bonifacio y ont élu domicile.

3 commentaires:

barbet stephane a dit…

jolie petit cul!!!!

Fab a dit…

Dire qu'il y en a un en ce moment qui se les gele grave a Buenos-aires... Je vais arrêter d'aller matter le blog des copains au soleil ça fiche le cafard!
Bises a vous deux et portez vous bien!
Bon été, Fab

karine a dit…

C'est vrai ce que fab dit.....snif
ka