Nous passons deux nuits à San Jordi et finissons par obtenir notre permis pour Cabrera, seulement 1 journée :-( et en plus ce jour là, le 26 il va pleuvoir et le vent est prévu assez fort et pile dans le nez pour aller là-bas. Ne pouvant pas rester là où nous sommes mouillés avec cette météo , nous partons pour le Port de la Rapita où nous nous posons deux jours, histoire de faire une vidange, un peu d’avitaillement et de laisser passer ce petit coup de vent et surtout les grosses vagues. Nous faisons la connaissance d’un couple d’anglais sympa, Al et Sonia qui croyez le ou pas, bougent sur un plus petit bateau que nous ! Ils sont partis mi-mars de Lagos au Portugal et se baladeront jusqu’en Sicile pour rentrer en Août en Ecosse. Je passe un coup de fil aux rangers du Parc de Cabrera pour savoir si on peut décaler notre arrivée et à entendre les blagues du gars que j’ai en ligne ça a l’air détendu. Sonia m’avait déjà dit qu’il y avait à peine 6 bateaux pour une capacité de 50, donc on peut y aller sans craindre de se faire jeter (même sans permis).
Nous quittons La Rapita le 27 vers 10h le vent est tombé mais la houle reste encore chiante. On va même devoir faire une bonne heure de moteur pour ne pas rester à se faire balloter. Finalement le vent se lève en début d’après m et on arrive avec lui et le ciel bleu à l’île de Cabrera vers 16h.
Cette île est un parc naturel, autrefois propriété d’un particulier chanceux, elle est maintenant le terrain de jeu d’une garnison de militaires et de biologistes. Elle est découpée en plusieurs zones maritimes où on peut tantôt juste passer, mouiller à la journée, voire carrément ne pas accéder. Tout y est réglementé mais c’est sans doute le prix à payer pour garder intacte une si belle île qui, au vu de la côte espagnole, l’a quand même échappée belle ! Dans « le port », en fait une baie protégée, interdit de jeter l’ancre, on se met à la bouée, heureusement gratuite. Dés notre arrivée on débarque (sur le jetty principal c’est la seule zone de débarquement autorisée) et on part à l’assaut du fort d’où on a un super panorama sur toute la baie. Pour la balade là encore c’est restreint : on peut aller au château, au musée (fermé), à la plage de s’Espalmador , en gros on peut faire un demi tour de la baie et monter au phare d’Anciola. L’île est parsemée de panneaux barrant l’accès aux autres chemins…dommage. Malgré notre permis pour un seul jour et de toute manière périmé, on passera deux nuits ultra paisibles à Cabrera.
Le 29 nous décollons vers 10h pour Puerto Petro sur la côte est en passant derrière les îles Conejera (« lapin » en espagnol, merde j’ l’ai dit !), Plana, Pobre et Horadada. Le vent au début plutôt sympathique de N-O force 3 va devenir de la pétole de n’importe quoi une fois passée la Punta Salinas pour ensuite s’orienter N-E. Nous choisissons la Cala d’Es Homos Morts pour jeter l’ancre, le retour au béton c’est dur.
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