Nous quittons La Rapita le 27 vers 10h le vent est tombé mais la houle reste encore chiante. On va même devoir faire une bonne heure de moteur pour ne pas rester à se faire balloter. Finalement le vent se lève en début d’après m et on arrive avec lui et le ciel bleu à l’île de Cabrera vers 16h.
Cette île est un parc naturel, autrefois propriété d’un particulier chanceux, elle est maintenant le terrain de jeu d’une garnison de militaires et de biologistes. Elle est découpée en plusieurs zones maritimes où on peut tantôt juste passer, mouiller à la journée, voire carrément ne pas accéder. Tout y est réglementé mais c’est sans doute le prix à payer pour garder intacte une si belle île qui, au vu de la côte espagnole, l’a quand même échappée belle ! Dans « le port », en fait une baie protégée, interdit de jeter l’ancre, on se met à la bouée, heureusement gratuite. Dés notre arrivée on débarque (sur le jetty principal c’est la seule zone de débarquement autorisée) et on part à l’assaut du fort d’où on a un super panorama sur toute la baie. Pour la balade là encore c’est restreint : on peut aller au château, au musée (fermé), à la plage de s’Espalmador , en gros on peut faire un demi tour de la baie et monter au phare d’Anciola.
Le 29 nous décollons vers 10h pour Puerto Petro sur la côte est en passant derrière les îles Conejera (« lapin » en espagnol, merde j’ l’ai dit !), Plana, Pobre et Horadada. Le vent au début plutôt sympathique de N-O force 3 va devenir de la pétole de n’importe quoi une fois passée la Punta Salinas pour ensuite s’orienter N-E. Nous choisissons la Cala d’Es Homos Morts pour jeter l’ancre, le retour au béton c’est dur.
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