Le 11 avril en milieu d’après-m, nous quittons la marina Botafoch d’Ibiza pour une courte nav vers Cala Llonga 5 miles plus loin. Bon ben c’est une cala tout en longueur comme son nom semble l’indiquer, dont on ne distingue l’entrée qu’une fois l’avoir presque dépassée. La encore, l’eau est claire, nous choisissons une étendue de sable pour jeter l’ancre en évitant les algues. Malheureusement pour elle, cette cala a bénéficié d’un développement touristique de mauvais goût avec des barres d’immeubles énormes dignes encore une fois d’une bonne vieille cité HLM. Nous y retrouvons un voilier hollandais, Vida Vagabond déjà croisé à Espalmador que nous avions rencontré en juillet l’année dernière à Camarinas en Galice. Le coin est désert, pas un shop ou un bar d’ouvert. Nous y passerons trois nuits venteuses car le relief agit comme un goulet. Nous repartons le 14 à 11h, pensant mouiller à Santa Eulalia quelques heures le temps d’une balade mais la houle nous en dissuade. Nous poursuivons donc notre chemin, contournons l’île de Tagomago et arrivons en début d’après-m à Clot d’es Llamp [11miles]. C’est une cala spectaculaire entourée de hautes falaises plissées dans tous les sens et percées de grottes à leur bases. Nous mouillons sur du sable tout près de la paroi, nous y sommes bien abrité du vent toujours SO force 5. Un petit tour en annexe dans les grottes, un coucou aux méduses ; Ludo récupère du bois pour réparer le support de la boussole sur laquelle il s’est vautré le matin même.
Juste avant la tombée de la nuit arrive une vieille connaissance, le superbe ketch en acier Elendil qui était au sec en même temps que nous à Kerpalu en avril 2008. Il était alors en réparation après une rencontre fort peu amicale avec un Cachalot qui avait défoncé l’avant à bâbord et bousiller l’arbre d’hélice. Nous avions sympathisé avec son ancien propriétaire Thierry qui depuis l’a revendu à la famille suisse que nous regardons amusés s’y reprendre à 3 fois pour mouiller. Le lendemain 10h30 nous quittons ce cirque de falaise pour la Cala Portinatx au nord ouest. Le vent est variable et pétolesque jusqu’à la Punta Moscarté où enfin nous touchons du SO force 5 pour le dernier mile … Cette cala a trois branches n’est en fait pas super abritée ni du vent ni des vagues. Nous mouillons au fond devant la plage et ça roule, c’est chiant. Aujourd’hui 16 avril le ciel est redevenu bleu et le vent semble correct pour partir demain à Majorque à une 50aine de milles. On va essayer de se lever tôt pour avec un peu de chance atterrir de jour.
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1 commentaire:
Coucou Laéti! J'espère que vous allez bien tous les 2, je vois que vous êtes repartis dans vos aventures c'est chouette ça... C'est quoi ton programme alors pour les prochains mois? Moi je suis toujours à Chambéry, ou je me régale avec cette formation jusqu'en juillet, je commence mon stage avec mon NWeur préféré à Lambesc, à suivre... J'espère qu'on se croisera un de ces jours. J'imagine que tu bosses toujours pour GPI? e t'embrasse profite bien! Clem
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