samedi 23 août 2008

Sao Martinho do Porto- Cascais

Départ de Nazaré le 17 août, vers 14h, le vent est plutôt Ouest Nord-Ouest, un petit bord de près pour sortir de la baie puis direction Cascais. Au bout de 4 heures nous avons parcouru seulement 5 milles, le vent passe de force 2 (en étant généreux) à pétole établie. L’entrée de Sao Martinho do Porto semble d’un coup accueillante : pourquoi passer la nuit à bouchonner devant ? Autant faire relâche dans cette baie naturelle parfaitement ronde et repartir demain. C’est vraiment une curiosité géologique, l’entrée entre deux falaises est très étroite et il faut rentrer en suivant un alignement pour passer les barres de chaque côté. Nous avions déjà vu sur le navtex des messages indiquant cette entrée fermée dès que la houle se lève, tu m’étonnes ! Ata Jata est le seul visiteur dans la baie, il y a 2m d’eau. C’est une petite station balnéaire où le site n’a pas encore totalement été défiguré. La météo annonce des vagues ce qui n’est pas terrible car on pourrait bien rester coincés là.
A midi et demi le lendemain, c’est reparti. Une vague qui déferle un peu ici et là mais ça passe. On apprendra que l’entrée de Sao Martinho a été fermée quelques heures plus tard. Le vent est NO, force 2-3 mais nous savons qu’il va se renforcer dans l’après midi jusqu’à force 5, et encore plus entre les caps Cabo da Roca et Cabo Raso. La houle aussi va aller en augmentant pour atteindre des vagues de 3,5-4,5m dans la nuit. L’approche de Cascais est assez confuse entre les phares un peu faiblards, les feux de cargos au mouillage attendant un pilote pour entrer dans le Tage et toutes les lumières de la ville. Vers 3h du mat’ nous arrivons au mouillage à l’est de la marina top classe. Ca souffle bien et il y a de belles vagues qui cassent sur la plage. Est-ce que l’ancre va tenir ?

Trois jours plus tard et même avec les rafales à plus de 35noeuds de la nuit dernière, elle n’a pas bougé d’un pouce : elle tient même sans doute trop bien... Jeudi matin nous voyons passer l’Artic Sunrise, brise glace de Greenpeace qui s’arrête pour une escale technique à Lisbonne.
Notre prochaine étape (si l’ancre n’est pas crochée dans un rocher) nous fera franchir la barre des 1000 milles parcourus depuis Pontrieux. On va fêter ça !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

salut tous les deux! je vois que tout bien. ça donne envie!!! surtout ludo. palot suit aussi votre aventure!
bisous sandrine

Anonyme a dit…

Bonjour ma petite puce...

Quand compte-tu rentrer,

bisous, bisous ET bisous

Mamy