Nous quittons Sines en fin de matinée, il fait super beau et le vent est léger (force 3-4) d’Ouest puis Nord-Ouest. J’ai mal au dos et du coup je vais quasiment faire tout le voyage allongée dans la cabine. Comme souvent nous avons vu des dauphins qui sont venus jouer autour du bateau, mais ceux-là (plusieurs dizaines de dauphins communs et quelques grands dauphins) étaient particulièrement curieux, sortant de l’eau à ras de la coque pour mieux nous regarder. On aurait pu les toucher.
Le vent n’a pas soufflé longtemps, vers 20h nous étions plantés à une vingtaine de milles du Cap São Vincente. Dommage on le passera pendant la nuit en récupérant du vent à sa proximité, on ne verra pas ses impressionnantes falaises qui tombent à pic dans l’eau. On les aura juste devinées comme on est passé tout près. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du cap, le vent diminue à nouveau et le trafic côtier s’intensifie. L’arrivée à Portimão va devoir se faire au moteur, on jette l’ancre vers 11h (24h pour faire 84 milles !) à l’intérieur du brise lame Est, il y a déjà une vingtaine de bateaux au mouillage on dirait un petit village sur l’eau. L’odeur des pins et la chaleur qui nous assaillent nous font réaliser qu’on est bien sud maintenant.
Ca y est on a dépassé les 1000 milles parcourus depuis Pontrieux (exactement 1071), on est maintenant dans la dernière ligne droite pour franchir Gibraltar et enfin entrer en Méditerranée.
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3 commentaires:
ah! Dame nature!!!
la fois prochaine: "into the wilde " en film Laëtitia!!
Bisous de ka les Amis
Into the Wild sans "e" c'est mieux! hihi
ka
On s'y croirait... on aurait envie d'y être.
bisous
Les Coutichois
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