mercredi 21 décembre 2011

Transat



24 novembre : des victuailles pour des mois, réservoirs à ras bord, et du bon vent annoncé, je me décide enfin à quitter Las Palmas, direction les Antilles. Pas de passage par le Cap Vert comme prévu car des amis qui arrivent à la Martinique fin décembre. C’est une navigation sans grande surprise puisqu’il suffit de suivre les alizés, mais 2600 milles en solo est pour moi une nouvelle expérience.
22 jours plus tard Ata Jata est au mouillage au Marin en Martinique. Pas de casse, peu de bateaux croisés (ou bien c’est que je dormais), deux jours de pétole, deux autres de vent très faible, 12 heures de vent assez fort, et même une nuit au près. Quelques dauphins, des milliers de poissons volants, et la dernière nuit avec une hirondelle épuisée.

mercredi 28 septembre 2011

la trace GPS

Quelque part entre le Maroc et les Canaries




Essaouira-Maroc


La traversée du détroit aura été assez tranquile mais nous arrivons de nuit à Tanger où il n'y a pas de place pour nous dans le port. Nous passons la nuit au mouillage devant la plage, mais au matin avec le vent le mouillage n'est pas tenable,du coup nous levons l'ancre (qui de toute façon ne voulait pas se planter) vers Essaouira que nous gagnons trois jours plus tard.





Escale technique à Gibraltar



Après trois jours de nav depuis Palma de majorque,le pilote automatique se met a délirer, nous obligeant à barrer non-stop pour encore 24h jusqu'à Gibraltar.
Nous pensons que cela vient du compas fluxgate,et malgrès les rétissances du shipchandler de gib qui nous conseille de faire passer un électronicien (donc arret en plus dans une marina), nous décidons de changer le compas fluxgate nous même. bingo! ça n'était que cela, et le shipchandler peut remballer son pilote hors de prix.
Maintenant on peut se casser vers le Maroc.

Majorque-Gibraltar




sous l'eau


de la Corse aux Baléares via la Sardaigne

Cédric nous a rejoint à Ajaccio. Il reste à bord jusqu'a Palma de majorque.





baleine!!!

baleine! certes mais morte... dommage pour une fois qu'on peut en approcher une de très près.

Corse




lundi 11 juillet 2011

Sète-Corse


Après la mise à l'eau fin avril nous pensions pouvoir partir rapidement. La mécanique en a décidé autrement. Dès la mise en route d'inquiétants bruits d'engrenages semblent venir de l'inverseur, seule piece non neuve. Ce fut le début de nouveaux travaux et d'attente qui nous prirent deux mois...Un deuxième inverseur est installé avec adaptation du bati moteur (meulage, soudure alignement...), mais le problème persiste! on attend un troisième inverseur, cette fois il est tout neuf. Re adaptation du bati moteur. Rien n'y fait, toujours cet étrange bruit d'engrenage qui ne tourne pas rond. Après l'avis de plusieurs mécanos, des fabricants du moteur et de l'inverseur, une piste est trouvée: le plateau damper. On nous dit qu'on peut quand même naviguer en attendant que les experts déterminent celui qui convient. Christian nous l'enverra en Corse.
On quitte finallement Sète le 26 juin. Deux chandeliers n'ont pas aimé notre départ.(ils seront réparés sitôt au mouillage à Porto Vecchio. Merci le groupe électrogène qui permet de faire marcher le poste à souder). La météo n'est pas super: peu de vent (dans le pif en plus) de la pétole pour les nuits et un coup de vent à l'approche de la Corse. Trois jours plus tard nous arrivons dans les bouches de Bonifacio, le vent aussi. C'est un bon moyen de voir comment se comporte le bateau. Pas de problème avec un bon 35 noeuds. Ca mouille un peu quand même. Nous jetons la pioche à Rondinara pour deux nuits avant d'aller retrouver Muriel, Stéphane et Elliot dans la baie de Porto Vecchio.
Le plateau damper a été changé depuis, mais même si c'est nettement mieux, il y a toujours un petit bruit dans l'inverseur... on fera avec.



dimanche 13 mars 2011