lundi 21 juillet 2008

Arrivés en Espagne



Ca y est, c’est le moment, en début d’après-m le 15 juillet, chargés à bloc de bouffe et de flotte comme beaucoup d’autres équipages dans le port de Camaret nous partons à l’assaut du Golfe de Gascogne. Le vent souffle dans le bon sens O-NO et pas trop (force 3), par contre le temps est moche et brumeux, on y voit t’chi. En avant pour le tapis roulant du Raz de Sein, on devinera à peine la Plate et pas du tout l’île de Sein.
C’est un petit coef, mais Ata Jata passe le raz à 6 nœuds, on gardera cette bonne moyenne pendant toute la nuit. On se dit que le Golfe va être vite traversé à ce rythme là ! Dés le lendemain, on déchante le vent toujours bien orienté commence à baisser et la moyenne tombe à 3,5 nœuds, en plus il fait toujours gris et dans l’après-midi on va se retrouver au beau milieu d’une quinzaine de bateaux de pêche espagnols arrivés tous en même temps et qui se mettent à pêcher de long en large…pendant près de 2h on va s’amuser à les éviter dans un sens puis dans l’autre …parce que, à part une ou deux exception notables, aucun d’eux ne fera un effort de quelques degrés sur son cap pour nous faciliter les choses. Pas étonnant que les océans se vident à une vitesse alarmante, pour sûr pas un poisson dans cette zone n’a échappé au ratissage. Jeudi, pétole totale, hallucinant sous un soleil radieux on a l’impression d’être sur un lac tout plat, en plein milieu du Gascogne !
On se repose, on dort, on bouquine mais ça devient long… Le peu de vent qui souffle tourne dans tous les sens puis s’établit NE et commence à monter à partir de la mi-journée du lendemain jusqu’à force 6 en soirée, et hop on range le génois, on sort le foc n°1, Ludo prend d’abord un ris dans le foc, puis un dans la grand voile, puis un deuxième. Et là, c’est clair qu’on marche bien, plus de 6 nœuds en moyenne avec, dans un surf, notre record ultime de vitesse : 9,2 nœuds !! Ca bastonne quand même un peu et après une nuit blanche on se rabat sur La Corogne plutôt que de tracer direct à Camarinas plus près du cap Finisterre où ça souffle encore plus. L’approche est interminable par l’ouest et pour tout dire, quand on arrive après 4 jours et 4 nuits et 350M, on trouve ça un plutôt industriel et moche. Aucun bateau au mouillage dans le port derrière le brise lame, on va faire une pause à l’ancre sur une plage au fond de la Ria mais rien à faire ça ne nous plait pas. Bon ben…on repart, direction Ares petite baie protégée dans la Ria voisine, beaucoup moins construite, allez une petite douzaine de milles de plus au près mais il fait beau et on a l’impression de faire une régate dans la baie. Enfin posés à Ares devant le Port : gros dodo et rangement général du bateau.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

pas mal de dophins,des jets d'eau!des killer whales? mais non,juste des globicephales.et puis ce super tanker il allait trop vite pour qu'on le bloque

clem a dit…

Coucou,
Alors ça y est vous êtes partis! et en plus vous avez passé le Gascogne sans encombre, bonne nouvelle!
Pour nous finalement les plans ont changé et on ne se verra pas en Corse puisqu'on part pour 4 mois en Amérique Latine, décollage le 14 août!
On t'enverra des news (parcequ'on est trop flemmards pour faire un blog) et on suivra attentivement votre périple.
Des bisous,
Clem

Anonyme a dit…

coucou,
je comprends pas tous les mots techniques mais au moins je comprends que ça avance sans trop d'encombres...c'est cool!

profitez bien des magnifiques côtes galiciennes...avec une tiote pensée pour les copines seules sans enfant,ni chéri, au boulot, en ville, avec un temps de brun...

mais votre blog me remonte le moral, et puis j'irai peut être quand même à Bray Dunes...qui sait...!!!!

ALLEZ, DES BISOUS...

Vané

Anonyme a dit…

coucou, c'est fitou, nous sommes à Douarnenez, la météo est pourri, on attend une fenêtre météo pour passer le Golf, a défaut de fenêtre, c'est un rideau devant nous, mais on ne désespère pas, bon vent à vous, à bientot amicalement voilier fitou